Protection contre les inondations

Les ouvrages de protection contre les inondations tels que les digues et barrages protègent directement les enjeux soumis au risque mais ils peuvent a contrario :

  • augmenter les risques sur les zones urbanisées à l’aval.
  • accentuer la vulnérabilité des enjeux protégés initialement si les ouvrages de protection sont amenés à céder (mauvais entretien, crue supérieure à la capacité de l’ouvrage…).
  • une perturbation des milieux aquatiques en limitant le transport solide allant de l’amont à l’aval du bassin versant (cf. lexique)
  • limiter la circulation des poissons (cas des barrages)
  • supprimer la connexion entre nappe et cours d’eau ou milieux aquatiques et milieux terrestres (digues).

Trop de cours d’eau ont été, dans les années 60, chenalisés, calibrés ou même bétonnés pour permettre un meilleur drainage des zones agricoles et être urbanisés, supprimant ainsi les zones d’expansion naturelles.

C’est pourquoi les modes de protection contre les crues tendent aujourd’hui vers un meilleur respect des milieux aquatiques. Il s’agit d’utiliser et de renforcer le rôle de rétention naturel des marais et des champs d’expansion des crues, ces derniers étant la plupart du temps des zones agricoles.

On cherche à redonner sa place aux rivières, en préservant ou recréant, par des aménagements de renaturation, « l’espace cours d’eau ». Cet espace permet à la rivière de s’épandre naturellement lors des crues et de limiter ainsi les débits à l’aval.

Suivant les contraintes, la mise en place de barrages ou digues s’avèrent cependant parfois nécessaire. Il s’agit alors de créer des ouvrages intégrer dans leur environnement et de veiller à compenser l’espace d’expansion naturelle du cours d’eau supprimé en lui offrant de l’espace sur la rive opposée ou à proximité.

La majorité des secteurs à enjeu « inondation » sur le territoire du sud-ouest lémanique ont été protégés dans le cadre du contrat de rivières (2006-2012). Quelques problématiques ponctuelles persistent. Des opérations visant à résoudre ces problèmes ont été intégrées dans la programmation du contrat de territoire (2014-2019).

Pour en savoir plus :

Actions à venir ou réalisées par le SYMASOL :

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